Dans quelques semaines, de nombreuses mesures politiques vont être prises en se fondant sur de nouvelles définitions des valeurs sociales.
Par exemple, dans le secteur de l'insertion professionnelle, la limitation dans le temps des allocations de chômage a été décidée afin de réaliser une économie de 2 milliards d'euros d'ici à 2029.
Seulement, au-delà de l'économie escomptée, cette décision politique modifie radicalement la façon dont on envisage d'être "solidaire" avec ceux qui rencontrent une difficulté dans leur parcours de vie.
Dans ce contexte, il me semble utile que chacun puisse se questionner sur la définition qu'il donne aux mots qui fondent le "vivre ensemble" : je pense, entre autres, aux notions de fraternité, solidarité ou de bien commun.
Que recouvrent-t-elles pour nous ?
Comment façonnent-elles nos rapports aux autres ?
A quoi sommes-nous prêts pour les défendre ?
Se questionner sur la façon dont nous voulons vivre ensemble, c'est prendre la mesure du lien qui nous relie aux autres, c'est mettre de la conscience sur ce qui est important pour nous et voir comment cela vient toucher notre coeur.
Sans questionner notre vision du monde et les concepts qui la sous-tendent, le risque est grand de laisser à d'autres notre pouvoir de décision.
Et que ces autres "décident" en fonction de leurs propres intérêts.
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