Nous sommes au début du mois d'avril et ne dit-on pas en cette période "ne te découvre pas d'un fil!". Ce soir, il en va tout autrement. Il est minuit et la terre nous partage encore toute la chaleur qu'elle a accueilli et rassemblé pendant le jour.
Je marche en pleine campagne et je me dirige vers une lumière blanchâtre imaginant qu'un pan de la lune s'est accroché à une maison au moment où elle voulait monter dans le ciel...
Je m'approche...et je suis d'abord déçue de ne pas découvrir ce petit morceau de lune...ensuite, je regarde mieux et je découvre toute la beauté de cette lampe accrochée à ce mur blanc.
Est-ce que nous sommes parfois trahis par nos sens?
Est-ce que nous imaginons parfois le futur et quand il arrive à nous, nous sommes déçus parce qu'il n'est pas comme nous l'avions rêvé dans notre tête?
Est-ce que nous prenons le temps de regarder ce qui est vraiment là, sous nos yeux?
Je repense à une phrase que Goethe a écrite dans son journal en 1790 : "Quel est le plus difficile de tout? Ce qui te parait le plus facile : voir avec tes yeux ce qui se trouve devant les yeux"
Cette phrase n'a pris aucune ride!! ;)
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