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Photo du rédacteurGeneviève

Le début d’un cycle…d’une respiration…d’une année


En Chine, le 5 février est le premier jour de l’an. Nos ancêtres les Celtes débutaient également l’année au début février en organisant la fête Imbolc.

Et nous que fêtons-nous en lançant nos belles crêpes lors de la Chandeleur ?


Aucune victoire, aucun fait d’armes… nous fêtons simplement la naissance du jour.


Et vous vous demandez, à juste titre, en quoi ce genre de fêtes intéresse-t-il les travailleurs sans emploi ?


Dans l’absolu à rien. Est-il indispensable de savoir avec précision quand débute une année ou à quelle heure se lève le jour ? Non !


Quelques personnes vont diront même qu’elles se portent très bien sans savoir exactement quel est le jour ou la date actuelle ! Et je pense que je vous aurais dit la même chose il y a plus d’une dizaine d’années. Je vivais au rythme effréné d’une mère de trois jeunes enfants vivant seule et travaillant à temps plein (sans parler des embouteillages en ville ou sur les autoroutes, petits grains de sable venant perturber l’organisation minutée des journées que je ne voyais même plus passer).


Qu’est-il arrivé pour que je vous parle aujourd’hui du temps qui passe, des débuts d’années ou débuts de cycle ?


Un changement radical de conscience avec comme point d’orgue, le film de Coline Serreau en 2010 « Solutions locales pour un désordre mondiale ». Je prends conscience que les réserves alimentaires dans les grandes surfaces sont de 15 jours maximum et que je ne sais pas comment faire pousser des légumes. En tant que maman, je découvre subitement que je ne pourrai pas subvenir au besoin le plus élémentaire de mes enfants à savoir manger. A partir de là, mon regard sur le monde, la biodiversité (et « psycho diversité » comme le précise Christophe André) et la Nature évolue radicalement.


Dans mon livre, je développe la vision que j’ai du marché de l’emploi.


Comment nous sommes tous indispensables, tous inter-reliés !


Et je partage également le fruit de mes observations sur la nature au fil du temps qui s’écoule. Cette Nature qui nous enseigne, nous transmet toute sa sagesse et je remercie tout particulièrement les plantes, arbres et animaux du Parc Josaphat à Schaerbeek…La Nature nous est également contée dans les parcs et jardins de nos villes.


Pour le plaisir, je vous partager l’introduction du chapitre relatif à ce début février.


Je vous souhaite de vivre pleinement chaque seconde de cette nouvelle année, de ce nouveau cycle, de cette nouvelle journée !!




Chapitre 1 : Nord Est - L'aube - Début février - les pensées


« La Nature nous est contée… »

Au Nord-Est, nous sommes à l'aube de notre cheminement. L'aube d'un nouveau jour. Un jour où nous sommes réveillés par un coup de tonnerre éclatant juste au-dessus de notre tête alors que le ciel est déchiré par un éclair de lumière.

C'est le genre de réveil qui ne s'oublie pas car les orages sont rares en cette période de l'année. Dehors, le jour ne s'est pas encore levé. Au loin, un léger éclaircissement dans le noir du ciel. Il fait froid. Nous sommes en hiver aux alentours de la fin janvier ou du début février. La gelée, si ce n'est le gel à certains endroits, recouvre le sol, le pare-brise, les toitures, …

Dans l'air de ce nouveau matin, l'odeur d'un feu de bois titille nos narines. Aucun oiseau n'ose lancer son chant de peur d'attirer la pluie. Tout le monde attend le prochain coup de tonnerre en espérant tout bas qu'un décalage se manifeste entre la lumière perçue et le grondement …. un, deux, trois, quatre, cinq…ouf! L'orage s'éloigne !

Chacun retrouve sa respiration et calme son cœur… Les premiers chants des oiseaux se font entendre tout comme le premier cri du bébé qui vient de naître dans la maison voisine.

Le début d'un cycle. Un cycle où tout est nouveau comme l'air qui s'engouffre dans les poumons à chaque inspiration ou comme la vague qui s'écrase sur la plage avant de laisser la place à une nouvelle vague.

Le décor est planté afin de nous rappeler, tout simplement, que toute chose a un début et une fin. Et nos journées, ont-elles un début et une fin ?

En sommes-nous encore conscients dans cette course un peu folle afin qu'enfants, conjoint, activités, courses, amis, loisirs, repas, factures, …arrivent à rentrer tous ensemble, dans l'ordre ou le désordre, en une seule et même journée ?

En voyant ainsi nos journées déborder de mille et une choses à faire, me revient l'image de certains métros où des stewards sont engagés rien que pour pousser les gens afin que les portes puissent se fermer.

Souvent les saisons passent, les jours se lèvent et se couchent sans que nous n'en soyons plus conscients.

Au Nord-Est, en ce début de cycle, l'invitation est de faire une courte pause et de se demander : là, en ce moment, à quoi je pense ?

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