Installée à Piétrain depuis deux ans, j'ai été surprise par le dynamisme associatif et la pluralité des activités proposées dans la région.
J'ai même été émue jusqu'aux larmes la première fois où je suis sortie du cinéma L'Etoile, au centre de Jodoigne, lorsque le responsable m'a dit "au revoir et bonne soirée!". Je me sentais "exister" alors qu'à Bruxelles, je n'étais qu'un ticket acheté à un distributeur.
Le Slogan de Jodoigne "Prendre le temps d'y vivre" reflète en tout point mon état d'esprit : je ressens beaucoup de plaisir à vivre et à participer aux activités de mon village, de ma région.
Mon idéal, en me présentant aux élections communales, est d'apporter ma contribution à ce "vivre ensemble" harmonieux avec un intérêt plus particulier pour l'Emploi.
Je rêve que chacun/chacune, comme salarié.e ou comme indépendant.e, ressente comment il/elle participe au bien commun et se sente respecté.e et remercié.e pour cette contribution... Que tous les métiers soient utiles et reconnus comme tels!
Cette vision est à l'opposé de la logique du "gagner sa vie en travaillant" qui a réussi à détruire les liens entre les gens au profit de la croissance, de la rentabilité et de la productivité.
Le résultat est édifiant : sur les 11 millions d'habitants, la Belgique compte plus de 470 mille personnes en incapacité de travail de plus d'un an dont plus de 300 mille souffrant de maladies liées au stress, aux conditions de travail ou au manque d'intérêt pour le travail.
"Notre société a mal à ses travailleurs!!" (1)
Il n'y a pas que le climat qui se réchauffe. Les travailleurs souffrent de nombreuses maladies inflammatoires, comme le burn out, signe que leurs terres intérieures sont brulées également!
Que peut faire la Commune pour diminuer le stress de ses concitoyens, améliorer les conditions de travail et redonner le goût aux activités professionnelles ?
Je prendrai quelques exemples comme :
soutenir les commerces de proximité ou aider à la création d'un service de livraison à vélo, c'est diminuer le stress lié aux déplacements en voiture dès qu'il manque un peu de pain, de beurre ou de légumes
renforcer la fonction d'agent de quartier, c'est permettre aux parents de laisser leurs enfants jouer dans la rue en toute sécurité ou leur permettre de rendre des services au voisinage.
ouvrir une halte-garderie , c'est offrir du temps de manière ponctuelle aux parents ou familles monoparentales pour suivre une formation, faire des démarches ou simplement souffler un peu
veiller à la santé et le bien-être des concitoyens comme l'approche Ville/Santé de l'OMS c'est soutenir financièrement l'accès aux soins, c'est faciliter et promouvoir les activités physiques et sportives des enfants comme des adultes, c'est créer des lieux où il fait bon "passer du bon temps"
réaménager les voiries, améliorer les transports en commun, c'est participer indirectement à l'amélioration des conditions de travail en diminuant soit la peur des accidents soit la durée des trajets
lancer un projet Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée, c'est permettre à chacun, chacune de se sentir utile, de participer au bien vivre ensemble et ainsi, de reprendre goût à l'activité professionnelle.
Ces quelques exemples font partie du souffle nouveau amené par Ecolo +, une liste de 23 candidats ayant des expériences très complémentaires et la même envie de co-créer demain!
J'aime l'idée défendue par Marie et Samuel, les coprésidents d'Ecolo de vouloir une société à hauteur d'enfants c'est-à-dire une société basée sur la confiance, la solidarité, la joie de vivre..
Une société où les rires des enfants de font à nouveau entendre dans nos rues tant de Jodoigne que de ses villages.
Oui, je désire de tout mon coeur une société où " Créer le demain de nos enfants se vit et se conçoit en leur permettant de rire au présent!"
(1) Le nombre de personnes en incapacité de travail est supérieur au nombre de personnes sans emploi : en sortant des études, les jeunes risquent plus de tomber malades que de perdre leur emploi. Interpellant, non ?
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